

Bonjour, hello, 你好
Je m'appelle Shane et j'adore observer. J'aime toutes les créatures qui peuplent cette planète, même si l'une d'entre elles me complique la tâche (je pense à toi, l'humanité). Depuis mon enfance, je suis immergé dans le monde qui m'entoure ; une fourmi suffisait à m'occuper toute une journée. Les étangs étaient pour moi un univers à explorer ; s'il y avait un poisson, c'était comme si j'avais découvert un dinosaure. Je savais dessiner depuis mon plus jeune âge et je rêvais d'être artiste depuis toujours. Mais comme la plupart des jeunes de mon âge, je voulais éviter les difficultés et je pensais que la photographie serait un raccourci. Je suis devenu apprenti photographe en 1985. J'ai fini par faire tout le travail ingrat en coulisses. Je retouchais même les photos à la main, avec du fixatif et un crayon. Cela m'a appris qu'il n'y a pas de raccourcis dans la quête de l'art.
Mon approche de l'art
J'ai découvert mon plein potentiel d'artiste en me libérant du réalisme. J'y reviendrai dans un instant. Pour revenir un peu en arrière, j'adorais observer et j'excellais en arts plastiques à l'école primaire et au collège. Je prenais cela au sérieux et j'aurais aimé assimiler les leçons plus rapidement. Je savais que j'avais un don dès la quatrième, lorsque j'ai commencé à dépasser les notes de l'école, avec des A++ pour mes projets. L'histoire de l'art me passionnait également.
À l'école, on nous apprenait à observer et à dessiner ce que nous voyions. C'est une excellente méthode d'enseignement, mais elle peut parfois nous brider. Pendant des années, j'ai persisté à essayer de dessiner ou de peindre exactement ce que je voyais. J'ai abandonné mon carnet de croquis et j'ai commencé la peinture à l'huile sans prendre de cours en 1990. J'ai eu du mal à concrétiser ma vision. À un moment donné, j'ai acheté un grand carnet de croquis avec l'intention de terminer chaque dessin que j'entreprenais. Ce fut le premier pas vers l'élaboration de mon véritable style. L'étape suivante fut un commentaire sur mes peintures de la part d'un oncle odieux : « C'est bien, mais c'est cliché. » J'étais vexé, mais ce commentaire, en 2004, fut un véritable déclic.
J'ai continué à essayer de peindre, cependant, le travail qui nous permettait de gagner notre vie accaparait la majeure partie de mon temps. Le problème avec la peinture, c'est qu'elle est par nature très chronophage. Préparer son matériel prend une heure, peindre prend le temps nécessaire, et nettoyer la peinture prend encore une heure. Alors que le dessin, lui, ne nécessite que quelques minutes pour rassembler un crayon, une gomme, un stylo et un carnet de croquis. Pour continuer à faire de l'art et à manger, l'illustration est devenue la solution. Le dernier changement radical est survenu lorsque j'ai commencé ce que j'appelle « le dessin au stylo » (certains l'appelleraient « dessin spontané »). Je pose mon stylo sur le papier et je me mets simplement à dessiner. Parfois, de belles idées me viennent spontanément (Bog's Edge, Caterpillar Juice, Follow the Leader, Georgina and the Bee), d'autres fois, une simple ébauche d'idée se matérialise précisément en ce que j'imagine (Girl and Goldfish, Cephalopod in a Glass, Elephant at Café).
Quand je commence un dessin, je me débrouille sans références visuelles. Par exemple, pour The Elephant at the Café : j'ai dessiné sa forme, ses articulations et sa composition de mémoire. Ensuite, les détails techniques : un éléphant a-t-il une queue ? À quoi ressemble-t-elle ? Alors je cherche une référence. Combien d'ongles a-t-il ? Référence… etc.
Cette méthode me permet d'explorer plus librement ce que j'imagine. Elle m'affranchit du travail d'un chercheur ou d'un photographe. C'est une véritable joie pour moi d'explorer l'aventure de la créativité, de découvrir les mondes et les esprits de ces personnages. Je souhaite partager cette aventure avec vous.
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